La plateforme française du Global deal pour le dialogue social démontre son dynamisme

Lancé en septembre 2016 en Suède, le Global deal constitue une initiative internationale pour le dialogue social, à laquelle la France a adhéré le 17 novembre 2018. Le Président de la République en a relevé la totale cohérence avec la vision française d’une mondialisation mieux régulée, en estimant que « le Global deal est exactement ce dont nous avons besoin pour nos économies et nos sociétés ».

Au cours du premier comité directeur, au niveau ministériel, de l’initiative Global deal pour le dialogue social, tenue ce jour au siège de l’OCDE, la ministre du Travail, Mme Muriel Pénicaud, a souligné la dynamique acquise, depuis son lancement le 21 décembre 2018, par la plateforme française, comme en témoignent l’adhésion de 33 membres, dont 24 entreprises, le souhait d’élargissement à venir, ainsi que l’aspect opérationnel des partages de pratiques.

Selon la ministre, il importe à l’avenir de traiter les enjeux suivants :
les différents niveaux de négociation et de dialogue social : du local au global,
l’avenir du travail et la numérisation des métiers,
les chaînes de valeur et sous-traitance, ainsi que l’application de normes minimales.

Ces échanges participent à l’innovation sociale, créent une forme de « R&D sociale », à l’avant-garde des pratiques, permettant ensuite leur large diffusion.

Mme Pénicaud a enfin évoqué la contribution du groupe Global deal France aux quatre thèmes du G7 social : multilatéralisme, protection sociale, avenir du travail et égalité femmes/hommes.

L’initiative Global deal pour le dialogue social et sa nouvelle dynamique multilatérale se situent à un moment particulièrement favorable, avec le centenaire de l’OIT, la thématique du G7 France centrée sur la réduction des inégalités mondiales, puis l’assemblée générale de l’ONU et son forum sur les droits de l’homme et le rôle des entreprises, susceptibles, à divers titres, d’évoquer ces sujets.